mercredi 9 avril 2008

banderoles

La première claque au vent depuis le 15 mars, et deux autres ont suivi. Elles ont attiré les regards et les questions des habitants du quartier, et les téléobjectifs de quelques costumes-cravates non identifiés.

En attendant que d'autres suivent, voici des images que vous pouvez diffuser.

7 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Pour la soit disant innocuité des micro-ondes, il semble que ce soit de moins en moins défendable : http://www.agirpourlenvironnement.org/presse/electromedia196.htm

"Lien entre téléphonie mobile et cancer, deux nouveaux avis très éclairés !

Paris, le 04 avril 2008 : Le Professeur Vini Khurana, grand neurologue, vient de publier les résultats d’un travail de 14 mois d’analyse des publications scientifiques les plus récentes. (Référence : Vini Gautam Khurana, Ph D, Fracs, « Mobile Phones and Brain Tumours – A Public Health Concern », 2008, www.Brain-surgery.us)

Chercheur à l’Université de Mayo, il travaille depuis plusieurs années sur le cancer du cerveau. Le constat fait dans de nombreux pays d’une augmentation des cas de cancers et, notamment, des cas de cancers du cerveau l’a incité à rechercher les causes possibles de cette épidémie récente. Il s’est ainsi penché sur les résultats scientifiques portant sur les effets de la téléphonie mobile.

Son diagnostic est clair : il note l’émergence d’un grave problème de santé publique.

Dans la revue de littérature scientifique récente, il note qu’au moins 8 études cliniques internationales et une méta-analyse sur le long terme révèlent un lien entre l’usage du téléphone portable et certaines tumeurs du cerveau. Encore note-t-il que, eu égard au temps de latence de ce type de maladie, ce n’est qu’à partir de 2008-2012 que l’on pourra commencer à mesurer vraiment l’impact du portable sur les risques de cancers du cerveau.

Il estime qu’il est urgent de ne pas attendre cette période pour agir. Pour l’auteur, en effet, les preuves sont aujourd’hui suffisantes pour que des mesures de réduction de l’exposition des utilisateurs de portables soient prises et pour informer les utilisateurs des risques encourus.

Il estime que les effets en termes de santé publique seront beaucoup plus importants que ceux de l’amiante et du tabac et nous concernent tous, tout particulièrement les jeunes générations.

Répondant aux questions d’une journaliste du Monde (Le Monde daté du 2 avril) portant sur les causes de l’augmentation des cas de cancers, Annie Sasco, épidémiologiste, Directrice de recherche à l’Inserm, qui a travaillé pendant 20 ans au CIRC (OMS), n’hésite pas à mettre clairement en cause la téléphonie mobile à côté d’autres causes environnementales telles que les pesticides :

« … Mais il existe d’autres éléments que l’individu ne peut pas contrôler : l’air qu’il respire, l’eau qu’il boit, l’endroit où il habite, l’exposition aux champs électromagnétiques…. Il y a quarante ans, il y avait infiniment moins, dans notre environnement, de pesticides ou de champs électromagnétiques. Le téléphone portable, le WiFi n’existaient pas. Or le cancer est un effet secondaire à long terme. Il faut 20 ou 40 ans pour faire un cancer. Les effets du téléphone portable, par exemple, commencent juste à être entraperçus. Nous baignons dans les ondes. Qu’il s’agisse de l’alimentation, des radiations ionisantes, des champs électromagnétiques… faut-il attendre une certitude absolue ? ». La réponse qu’elle apporte à cette question est clairement négative, rejoignant ainsi les positions du Professeur Khurana ainsi que celle des 14 auteurs du rapport BioInitiative, publié en août 2007.

Pour éviter un scandale de santé publique comparable à ceux du tabac ou de l’amiante, il ne faut plus attendre pour :

- informer largement la population et tout particulièrement les jeunes, des risques liés à l’usage du portable ;
- adopter des normes de fabrication aux industriels de la téléphonie mobile afin de réduire encore le DAS (degré d’absorption spécifique) ;
- fixer des valeurs protectrices pour les expositions chroniques des riverains d’antennes (o,6 V/m) ;
- fixer un moratoire à l’installation du WiFi dans les bâtiments publics et tout particulièrement dans les établissements scolaires en attendant les résultats d’étude d’impacts sanitaire. "

Anonyme a dit…

Pour information

Une mobilisation, non loin de chez nous, qui commence apparemment à porter ses fruits :

« Antennes : ils manifestent contre l’armoire technique

XIXe. Les habitants du 54, boulevard de la Villette – immeuble géré par l’Opac – ne veulent plus des sept antennes de téléphones portables et le font savoir. Hier matin, une vingtaine d’enre eux se sont mobilisés pour empêcher l’installation d’une armoire technique capable d’améliorer la couverture troisième génération (3G) des mobiles. L’occasion de faire connaître leurs revendications : « Nous avons aussi demandé le démontage des antennes lors d’une réunion le 21 juin avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, explique un riverain qui craint la dangerosité des ondes. Notre pétition comprend 400 signatures. » Hier, ils ont réussi leur coup contre l’armoire technique… L’Opac a promis qu’aucune installation ne serait faite dans les prochains jours. Une nouvelle réunion devra évoquer la question prochainement. »

Le Parisien du 26 mars 2008


Ces irradiés sont visiblement épaulés par l'association Robin des Toits qui relaie la mobilisation sur son site. Pour autant, il semble qu'ils se soient préalablement organisés en un collectif dénommé 19 Ondes, dont les coordonnées (mail et tel) sont aussi disponibles sur le site de RBT.

Anonyme a dit…

On aura du mal à réunir 400 signatures, déja 80 signatures ce n'était pas évident.

Pour l'instant, la mairie n'a rien à proposer au prétexte fallacieux que si ils demandent le démontage de cette antenne qui outrepasse la "charte", celle ci pourrait ne pas être reconduite!!!

Bonjours la langue de bois!!!

Les banderoles ne semblent pas les déranger plus que ça.

Il va falloir passer à la vitesse supérieure.

Anonyme a dit…

Ce n’est ni la pétition ni son nombre de signataires qui m'importent dans l’information dont je fais part. Il me semble intéressant par contre de savoir qu’à quelques centaines de mètres de chez nous, des gens sont dans une situation très proche de la nôtre, et qu’ils sont parvenus physiquement à empêcher l’implantation d’un matériel nouveau sur leur toit (si c'est bien ce que signifie l'article peu explicite du journal). Il me semble que si nous devons communiquer prioritairement avec quelqu’un aujourd’hui, c’est éventuellement avec ces personnes.

Si leur pétition, tout comme « nos » banderoles, ont un intérêt c’est d’abord et surtout celui de rendre public et visible, sans intermédiaire, la situation à l’adresse des principaux concernés. En elles-mêmes, les banderoles ne sont évidemment pas suffisantes pour obtenir un démontage de l’antenne. Que ça « dérange » ou pas la mairie ensuite, et jusqu’à quel point, pour ma part je n’en sais pas grand-chose. Et d’ailleurs, qu’est ce qui la « dérange », la mairie ?

Pour expliciter le « passer à la vitesse supérieure », les mails me semblent un moyen de communication plus adéquat que les commentaires de ce blog. Les actions collectives suggérées lors des réunions, comme lors des poses de banderoles où les idées fusent (au sens de « jaillir comme une fusée », et non à celui de se « décomposer en crépitant », cela va de soi), ou encore d’éventuelles nouvelles réunions pourraient notamment y être proposées.

Anonyme a dit…

Envoyez-nous par http://www.megaupload.com/fr/ une vidéo sur votre combat avec des témoignages.

Bien à vous.
contact@next-up.org
Marie-Pierre

Anonyme a dit…

Reçu cinq sur cinq mon général - STOP - hommes prêts pour témoigner - STOP - mettons notre atelier vidéo en branle immédiatement - STOP - si cela peut encombrer votre site plus qu'il ne l'est déjà - STOP - vos désirs sont des ordres - STOP - bien à vous - STOP - attendons prochaines instructions - STOP - mais au fait - STOP - qui êtes vous ? - FIN