samedi 23 février 2008

Réunion des riverains

Face à l'attentisme (voire pire) des élus, et devant le peu de résultats péniblement obtenus, le principe de relancer le combat par une mobilisation des riverains a trouvé un écho !

Nous proposons donc une première réunion le mardi 26 février à 19 h, devant le 9 de la rue Olivier Métra (en gros, devant la crèche parentale, et symboliquement juste au pied des antennes). Selon la météo, nous nous dirigerons ou non vers un café proche.

Allez, une dernière info, en passant : ennuyé de ne pas voir publié sur Cartoradio les mesures du 28 décembre au 30 rue Pixérécourt (dont nous savons qu'elles dépassent les limites de la charte parisienne), j'appelle l'ANFR. Ils me rappellent (sympa) pour me dire qu'après recherche, ils n'ont toujours rien reçu du labo de mesure. Ni une ni deux, j'envoie un recommandé au labo pour savoir ce qu'il en est ! La réponse arrive ce matin :
1) leur délai normal de transmission est de 2 à 3 mois, sauf ...
2) "une exception est faite lorsque le résultat de la mesure est supérieur aux exigences du protocole ANFR V.2.1 et dans ce cas il est transmis le plus rapidement possible (quelques jours)."

... Et ils m'annoncent que le rapport sera transmis "début mars 2008".

(Pour rappel, les limites ANFR sont les fameux 41,58 et 61 V/m, qui sont tellement aberrants qu'ils ne sont jamais atteints)

Il apparaît de plus en plus clairement qu'aujourd'hui, la pression s'accroît sur les mesures elles-mêmes, qui deviennent un enjeu stratégique central. Sur place, il est très facile de les minimiser (en violation de la procédure, certes, mais c'est invérifiable ; sauf à disposer soi-même d'une sonde isotropique) par le choix précis du point de mesure (ça se joue à quelques dizaines de centimètres). Les plus "sensibles à cette pression" sont les responsables et techniciens du Service de l'Ecologie Urbaine (qui porte bien mal son nom ...) de la Ville de Paris, qui passent leur temps à rassurer les administrés ! Les bonnes vieilles habitudes ... Heureusement qu'ils ne sont pas agréés Cofrac !

dimanche 3 février 2008

LE MENSONGE GROSSIER DE RENE DE SEZE

"L'énergie qu'on reçoit des antennes est 1000 à 10000 fois inférieure à celle qu'on reçoit des téléphones"

Ce mensonge grossier vient d'être proféré par René de Sèze, au cours de l'émission "Touche Pas Ma Planète", sur Direct 8 ce samedi 2 février (de 12h30 à 13h).

Petit rappel : la puissance d'émission d'un téléphone portable est très variable, car elle comprend plusieurs phases et dépend de la distance à l'antenne-relais. A l'établissement de la communication se produit une forte émission, extrêmement brève (une fraction de seconde) de l'ordre de 20-30 V/m (parfois plus). Ensuite, et seulement lorsque l'on parle ou que des sons sont émis, la moyenne que nous avons mesurée à environ 2 ou 3 cm de l'antenne de l'appareil oscille entre 5 et 10 V/m (à Paris, et pas particulièrement près d'une station de base). Ces mesures semblent cohérentes avec ce qu'on peut trouver sur le web quand on cherche à connaître les valeurs retenues dans divers protocoles d'études (toute info supplémentaire là-dessus est la bienvenue ...).

Quant aux champs produits par les antennes-relais que nous subissons ici, vous les trouverez sur le très officiel site de l'ANFR, Cartoradio : ils ont été mesurés par des laboratoires agréés à 9 et 10 V/m ...

Nous subissons donc bien une irradiation équivalente à celle non pas d'un, mais de plusieurs téléphones portables en communication, 24h/24.

2 % de la population parisienne est dans ce cas.
(estimation à partir du graphique publié sur le site de la mairie de Paris, qui évalue l'exposition des parisiens par rapport à la charte parisienne - qui autorise, pour rappel, jusqu'à 4,6 V/m pour le 900 MHz et 6,55 V/m pour le 1800 MHz ...)

Et René de Sèze est un menteur.