dimanche 22 juillet 2007

pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Bon, c'est vrai, je vous ai fait attendre, mais c'était pour vous donner au final une bonne nouvelle ... Que les lecteurs attentifs des commentaires de Nicotech auront déjà célébrée !

Le 13 juillet, la mairie a officiellement demandé à Orange de démonter l'antenne !

Ainsi que Nicotech nous en informe, les démontages sont relativement rares ... Celui-ci est cependant particulièrement justifié au regard des résultats des dernières mesures de champ effectuées au 30 rue Pixérécourt dans 3 appartements, et qui tournent toutes autour de 10 V/m !

Il nous faut maintenant rester vigilants et attentifs jusqu'au démantèlement effectif de l'installation.

Il faut également garder présent à l'esprit que l'exposition que nous avons subie pendant 6 ans reste une réalité qui nos organismes n'oublient pas. Les effets visibles au quotidien (acouphènes, troubles du sommeil ou de l'équilibre pour ceux qui ont été le plus couramment décrits dans notre cas) sont une chose, les effets à long terme en sont une autre.

La reconnaissance implicite et tardive de la nocivité de cette exposition n'exonère ni Orange, ni le propriétaire HLM bailleur du site, de leur responsabilité en cas de survenance de problème sanitaire grave dans les années qui viennent, et particulièrement lorsque le lien entre cancers et exposition aux champs électromagnétiques sera enfin juridiquement reconnu : ça peut prendre des dizaines d'années, bien sûr, mais ça arrivera nécessairement.

Encore un mot, pour remercier l'association Priartém de nous avoir représentés et défendus au cours des réunions avec la mairie de Paris et les opérateurs.

Merci aussi à M. Yves Contassot d'avoir pris le parti de la défense des citoyens, contre une logique financière et technologique aveugle et méprisante de nos droits essentiels.

L'association Agir pour l'Environnement, par la connaissance de notre dossier, a également participé activement à ce dénouement.

Prochain billet, j'espère, avec des photos du toit débarrassé des antennes !

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour votre persévérance,

En espérant que le démontage ait bien lieu et qu'Orange ne soit pas en train de chercher des recours pour conserver l'antenne.

Au sujet de notre exposition durant plusieurs années que vous évoquez, il y a un élément qui est peut-être à prendre en compte pour la relativiser: il y a deux ou trois ans, des mesures commandées par la mairie, réalisées au 32 de la rue Pixérécourt, ont indiqué des niveaux en dessous des seuils autorisés. Elles n'étaient peut-être pas fiables, mais on peut imaginer, en étant optimiste, qu'Orange a augmenté la puissance de l'antenne au fil du temps. Et qu'elle n'a atteint des niveaux dangereux que dernièrement. Il est vrai toutefois qu'au sujet de ce genre d'affaires, l'optimisme est bien souvent de la crédulité.

Toujours est-il que comme vous le suggérez, la reconnaissance de la nocivité de l'antenne par la mairie laisse quelques questions ouvertes :

- celle de la réparation de ceux qui ont été exposés à ses effets, durant on ne sait combien de temps, et qui pour la majorité d'entre eux n'en sont toujours pas informés

- celle également de savoir pourquoi, à partir d'un tel constat , un délai aussi long est accordé au fournisseur de téléphonie mobile pour démonter.

Finalement, une telle inconséquence ne me semble pas un très bon signe pour l'espoir que j'exprime au début de ce commentaire.

Un habitant du quartier

Anonyme a dit…

Il semblerai qu'Orange s'assoit sur la décision municipale et ne démontera pas l'antenne.

Sous le prétexte que les mesures effectuées coté rue Olivier Metra et celles effectuées coté rue Pixerecourt ne concerne pas la même antenne, et donc, qu'il n'y a eu qu'un dépassement constaté (serieux le dépassement, presque 6 fois plus), il n'y a pas lieu de démonter l'antenne mais simplement de procéder à un réglage.

Ils se moque du monde, en présence de 3 pilones garnis de 6 Antennes il faudrait donc 12 dépassements constatés.

Ou s'arréte le droit de pourrir la vie des gents?

Anonyme a dit…

Bonjour,

J'ai pris contact avec la mairie aujourd'hui pour savoir où les choses en étaient. D'après la personne que j'ai eu - le responsable de cette question - la municipalité ne désespère pas de parvenir à faire plier Orange. Elle m'a proposé d'effectuer des mesures dans mon immeuble (au 32 rue Pixérécourt) afin d'avoir des éléments supplémentaires contre l'opérateur de téléphonie. Comme elle m'a aussi dit que les habitants du 30 (vous, donc ?)avaient refusé que soient faites de nouvelles mesures, avant d'entamer de telles démarches j'ai pensé qu'il était judicieux de vous demander les raisons de ce refus (même si je peux déjà les supposer).

Pour converser moins publiquement,si vous préférez,vous pouvez me contacter à ce mail : pixantenne@yahoo.fr

Anonyme a dit…

Les mesures dépassent sur ce site depuis plusieures années. L'opérateur conteste systematiquement les mesures qui dépassent ( celle du cabinet Apave >11V/m et celles récentes de Emitec >9V/m).

En fait, redemander des mesures est un moyen de faire gagner du temps et surtout, de tenter à tout hasard de trouver dans le lot une mesure plus faible qui servira à invalider les autres. On en a marre, voila pourquoi il y a eu refus de notre part.

Pour info, les mesure effectuées au 30, rue pixerecourt ont été publiées sur le site officiel de l'ANFR (www.cartoradio.fr). Elles ont pour références : 11386 à 11388.

Orange a contesté et réussi à faire retirer une mesure il y a quelques mois (ref : 9132), qui à été remplacée par (ref : 10792) qui dépasse aussi >7V/m.

Ils refusent de se soumettre à la décision de la mairie et tente de sauver l'antenne par tout les moyens, eventuellement en ajustant la puissance.

On en a marre, et on a plus confiance.

Pour connaitre les effets de ce type d'exposition, consulter l'enquête internationale "bio initiative", c'est édifiant mais malheureusement en anglais.

Anonyme a dit…

L'enquête Bio Initiative est en cours de traduction par l'association Priartem.

Anonyme a dit…

J’ai renoncé à demander des mesures au 32. Effectivement l’étape des mesures est derrière nous, rien ne sert de les multiplier ad vitam æternam. Celles à disposition sont assez édifiantes.

A partir d’elles, la mairie demande donc depuis plusieurs mois à l’opérateur Orange de retirer ses antennes, cela sans résultats. Il y a visiblement là un problème dans l’application de la « charte » signée par la municipalité parisienne et les marchands de communication payante. Il faudra donc attendre la prochaine réunion « publique » pour savoir si la mairie va réussir à surmonter son incapacité provisoire à faire appliquer sa décision. La même mairie qui a autorisé l’implantation de l’antenne sans en informer préalablement les riverains les plus proches il y a quelques années.

Tout serait donc entre les mains des participants à cette prochaine réunion, qui n’a, disons-le, de publique que le nom. Aucun habitant du quartier n’y sera, c'est-à-dire qu’aucun de ses futurs participants ne subit au quotidien les effets néfastes des antennes. Au vu des précédentes, on peut penser qu’il n’y aura pas non plus de compte-rendu public de la réunion, du moins de la part de ses participants, la mairie ne souhaitant pas communiquer à propos de cette affaire, sinon à quelques particuliers qui en font la demande, tant qu’elle n’est pas résolue - on comprend aisément pourquoi. En cas de statu quo à l’issue de la rencontre, tout ça va par conséquent rester plus ou moins privé, dans le cadre d’un dialogue entre une association spécialisée, des agents spécialisés d’Orange et des spécialistes municipaux. Bonne tambouille en perspective. En cas de démontage, la publicité sera, on peut le penser, assez abondante.

A l’ouverture du blog, vous aviez eu la bonne idée de faire la tournée des immeubles concernés par cette pollution électromagnétique pour informer par affiche des résultats alarmants des mesures qui venaient d’être faites. Il me semble qu’au stade où on en est, il pourrait être intéressant de réitérer une telle démarche en se concentrant sur la situation paradoxale dans laquelle se trouvent ceux à qui nous sommes censés déléguer notre responsabilité politique : malgré le dépassement avéré du seuil qu’ils se vantent par ailleurs de faire respecter, ils n’ont pu obtenir de l’opérateur le retrait de l’antenne, retrait qu’ils ont pourtant apparemment réclamé. Il faudra bien à un moment ou à un autre tirer des conclusions de cet état de fait. Si la mairie n’est pas capable de faire retirer une antenne sur laquelle pèse de forts soupçons de nocivité, quel sauveur des « citoyens » peut l’être ? Qui va sauver la centaine de « citoyens » agglutinés autour d’une misérable antenne dans leurs appartements respectifs ? Ce serait une bonne question à rendre publique à l’adresse des gens du quartier. On pourrait, dans la même logique et en direction des mêmes, appelait à la tenue d’une véritable réunion publique, indépendante cette fois de la mairie, d’Orange et des associations spécialisées.

Ce n’est qu’une idée en pensant, mais il y a peut-être là, dans cette puissance mésestimée, une sorte de dernier recours, un peu plus excitant que l’attente frustrante de décisions qui tardent à se réaliser.


PS : à Nicotech, pardonnez mon état quelque peu léthargique hier au téléphone, une fête corsée la veille en est la raison, pour cette fois les antennes au moins sont hors de cause.

Anonyme a dit…

Quelques informations fraîches.

La dernière réunion de "concertation" à eu lieu le 11 Octobre. Orange est contraint de le retirer une des trois baie GSM 900MHz, celle qui arrose le plus coté rue Pixerecourt.

Aprés calcul, avec une estimation optimiste de disparition compléte du champs GSM900, on trouve encore un champs de 5,1020 V/m à la place de 10,1176 V/m, donc toujours un dépassement (mesure 11387 de l'ANFR).

En effet, le champs en GSM 1800 est supérieur à 5 V/m.

La mairie ne semble pas être très pressée de faire respecter la charte (2 V/m). Peut-être en mettant la pression avant les municipale...